J'en appelle à l'amitié, celle qu'on dit éternelle,
Quand on est enfin libre, de donner sa confiance,
Et partager nos larmes, comme nos éclats de rire,
Ou se laisser aller à faire des confidences,
Et dans un seul regard, on dialogue en sourire.
J'en appelle à l'amitié, celle qu'on dit si belle,
Quand on est allongé, sur un lit de douleur,
Dans un hôpital gris et déshumanisé,
La porte qui s'ouvre enfin, sur l'ami espéré,
Fait scintiller les murs et oublier la peur.
J'en appelle à l'amitié, celle qu'on dit fidèle,
Quand on est mal aimé, en proie au mal-être,
On pense au chien dévoué, qui ne jugera jamais,
Passant sa vie de bête à respecter son maître,
Aussi sincère que lui, l'ami qui nous connaît.
J'en appelle à l'amitié, celle qu'on dit fraternelle,
Quand on est différent, soit de couleur de peau,
De religion, de classe, ou de façon de vivre,
Sa tolérance est telle, qu'on le trouve si beau,
L'ami qui nous accepte, celui qui nous fait rire.
J'en appelle à l'amitié, celle qu'on dit immortelle,
Quant on est solitaire, chacun dans sa tanière,
A ignorer les autres, fier et indifférent,
Alors qu'il suffirait d'éclater les barrières,
(texte trouvé ce sur le net , je ne sais pas de qui il est)