Microsoft combat-il le piratage

C'est une question que l'on est en droit de se poser vu l'inefficacité des méthodes employées et des dispositifs mis en place.
Sur le Web en particulier, la fraude est organisée en clair et sans décodeur comme le témoigne par exemple cette annonce publiée sur un site d'enchères en France en toute impunité :

annonce 1
(MAJ : Ebay a semble-t-il réagit très vite en supprimant cette annonce qui correspondait à la vente de Windows XP Titanium visible ici)

Les autres exemple sont nombreux mais celui-ci est le plus frappant.

annonce 2


Votre agent a donc envoyé un mail à Microsoft France pour qu'ils constatent ce fait et voici la réponse qu'il a eu :

"Monsieur,

Nous avons bien pris connaissance de votre e-mail .
Nous avons bien noté que cela concerne un produit proposé en vente sur internet.

Nous vous confirmons que la vente de logiciels sans licence et modifiée d'un produit Microsoft est interdite. Afin de remonter votre information au service concerné, il nous est nécessaire de disposer de vos coordonnées. En effet, le département juridique de Microsoft peut avoir besoin de prendre contact avec vous concernant l'information que vous nous communiquez.

Cordialement.

XXXXXXXXXXXXX
Centre de Relations Clients

msfrance@microsoft.com"


Voilà qui en découragerait plus d'un. Il aurait suffit que Microsoft France envoie un mail à Ebay France et le problème aurait été réglé dans la journée

Quant on voit que des versions de Window Longhorn Béta se vendent pour 1.31 € en Malaisie….. Que des versions de Windows XP crackées bénéficient de mises à jour comme les versions payantes que l’acquéreur doit activer……Que sur des sites d'enchères, on laisse des versions WINDOWS OEM se vendre en plein jour sans achat de matériel. On peut se demander à qui tout cela profite-t-il et quelle est réellement la réponse de Microsoft face au piratage de ses OS que ce soit chez le particulier ou en entreprise ?

Les faibles moyens mis en oeuvre par Microsoft qui s'évertue à freiner l'ascension de GNU/linux au détriment du piratage l'attestent.
6 mois après son lancement la version Windows XP Starter Edition tarde à trouver son marché dans les pays émergeants. Le taux de piratage a atteint 88% en Indonésie en 2003, 80% en Thaïlande et 63% en Malaisie selon la BSA locale.
Sans moyens plus aboutis et l'aide des autorités locales assez passive, il est incertain que cela change dans les prochains mois.
Pour l'Europe, en Grande Bretagne, autre solution envisagée assez timide, cela s'appelait le « Windows XP Counterfeit Project », cela consistait à échanger à Microsoft une version soupçonnée pirate achetée avant le 1er novembre 2004 contre une version originelle afin de démasquer les assembleurs fraudeurs.


Autre méthode moins populaire rejetée en masse par les experts de la sécurité, Steve Ballmer, PDG de Microsoft, avait pourtant affirmé que les versions pirates de Windows XP ne bénéficient plus de mises à jour, ni de correctifs. En fait la société a fait machine arrière, de peur de se retrouver avec 80 % de PC zombies en Indonésie et en Malaisie plus particulièrement.

Ce qui est sur c'est que la volonté réelle n'y est pas car on sent que ce qui est mis en place ici et là fonctionneraient parfaitement ailleurs. Une version Windows XP starter à moindre prix aurait eu un succès en Europe mais elle est destinée aux pays émergeants qui ont le choix entre un Windows pirate à 3 € ou à des distributions GNU/linux ou Freebsd (très utilisée en Asie) gratuites.

Il serait bon de réagir et réagir vite car avec un MAC mini (= petit macintosh) + OS sécurisé Tiger 10.4 + suite complète et des distributions linux de plus en plus conviviales à la fois payantes et gratuites et des système BSD qui tendent à séduire les particuliers, le peu de gens honnêtes à encore acquérir un OS Windows ( home et pro) va décroître très vite.

NB : les noms des protagonistes, excepté celui de Steve Ballmer, ont été volontairement effaçés pour ne pas porter préjudice à aucun d'entre eux.

source Génération NT

Citation :

Autre méthode moins populaire rejetée en masse par les experts de la sécurité, Steve Ballmer, PDG de Microsoft, avait pourtant affirmé que les versions pirates de Windows XP ne bénéficient plus de mises à jour, ni de correctifs. En fait la société a fait machine arrière, de peur de se retrouver avec 80 % de PC zombies en Indonésie et en Malaisie plus particulièrement.

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