Bouchet fait le point
Sur le site internet du club, Bouchet a d'abord vivement critiqué une partie de supporteurs et de la presse, avant de réfuter l'idée d'une "crise" sportive malgré les nombreuses lacunes dans le jeu marseillais.
"Il ne faut pas confondre les dirigeants des groupes de supporteurs d'une part et les supporteurs de l'OM d'autre part. (...) Les responsables de groupes suivent parfois des buts assez éloignés du soutien à leur équipe", assure d'emblée Bouchet, en réponse aux nombreuses banderoles hostiles dans le virage sud lors du match contre Toulouse samedi (1-0).
La contestation samedi n'émanait cependant pas seulement des virages, où sont installées les groupes: c'est en effet l'ensemble du stade qui a sifflé la sortie des joueurs après leur victoire miraculeuse.
"Cette volonté de maintenir une vraie pression sur l'équipe répond visiblement à une envie de préserver des intérêts. Mais cela montre qu'ils ne m'écoutent pas, qu'ils pensent que je suis un menteur professionnel", ajoute-t-il, affirmant que "quelques filous alimentent le soupçon" d'un abandon du système de commercialisation exclusive par les clubs de supporteurs des abonnements en virage.
L'entraîneur a par ailleurs tenu à saluer sans ironie le "courage de Vahid Halilodzic, son homologue parisien : "Autant j'ai dit des choses sur lui quand on s'est un peu querellés, autant aujourd'hui je lui trouve du courage. Il ne baisse pas les bras ", a déclaré Anigo devant la presse.