Firefox dans la tourmante?

La guerre fait rage dans le petit monde des navigateurs internet. Entre Microsoft qui peaufine la future version 7 de son Internet Explorer, Opera qui propose son Opera en téléchargement gratuit, et Netscape en embuscade, Firefox à fort à faire pour s'imposer. Après un départ sur les chapeaux de roues, le navigateur open source développé par la Fondation Mozilla semble être au point mort, voire même à essuyer un léger recul dans les parts de marché.

Retour sur les faits :

A l'arrivée de la version 1.0 de Firefox, certains utilisateurs y ont enfin vu une alternative crédible à Internet Explorer dont les problèmes de sécurité sont toujours nombreux. Presque seul sur le marché à l'époque, Firefox a pu profiter de son statut de challenger pour rapidement progresser. Mais ce temps semble malheureusement révolu...

Depuis le mois de juillet, Firefox perd des parts de marché, passant de 8.27 à 7.38% d'après le cabinet d’analyse Net Applications. Et cette baisse ne s'explique pas cette fois par la saison estivale souvent synonyme d'une baisse d'utilisation des systèmes informatiques au profit des départs en vacances.

D'autres éléments pour expliciter cette baisse :

Cette fois, la baisse serait imputable à une mise à jour du navigateur Netscape. En effet, ce dernier vient de subir une mise à jour qui a pour effet de modifier la manière dont ce navigateur s'identifie auprès d'un site Internet. En effet, ce navigateur est bâti sur plusieurs moteurs de rendu, dont ceux de Firefox (Gecko) et d'Internet Explorer (Triton). La majeure partie des sites visités sont affichés via Gecko, qui par mesure de sécurité est actif par défaut. Lorsque Netscape affiche un site reconnu comme étant de confiance (système de liste blanche), il bascule automatiquement sur le moteur d'Internet Explorer.
De la même manière qu’Opera peut se faire passer pour un navigateur Mozilla ou pour Internet Explorer, Netscape se faisait passer par défaut pour Firefox. Bénéfique pour les statistiques de Firefox, ce mode de fonctionnement ne permettait pas aux webmasters de savoir réellement quel était le taux d’utilisation réel de chaque navigateur. La version 8.0.2 de Netscape a donc corrigé cet état de fait, entrainant du même coup une baisse des parts de Firefox, artificiellement gonflées.

Le début de la fin ?

Certes non. Firefox a su se faire une place, et entend bien la conserver. L'arrivée prochaine de la version 1.5 devrait contribuer à relancer les téléchargements. Sauf que maintenant Firefox doit s'imposer par ses qualités propres, et non plus en tant que simple alternative à Internet Explorer. Continuer d'être crédible et fiable, avec des fonctionnalités inédites et une sécurité accrue, voilà le seul moyen de convaincre tant les utilisateurs particulier que les entreprises, qui jusqu'ici n'ont fait que regarder avec attention ce nouveau venu, sans véritablement franchir le pas de la migration. Et réussir à convaincre le domaine professionnel sera le seul moyen de gagner ses lettres de noblesse pour ce navigateur qui est loin d'avoir tout dévoilé de ses capacités.

merci pour l'info!!!

il faut toujours se battre pour reussir